Genèse d’un Hoftnaemme

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Genèse d’un Hoftnaemme ?

La genèse du Hoftnaemme d’une propriété mettait en exergue l’une ou l’autre caractéristique du chef de famille :

- le nom : Il était d’usage de léguer l’exploitation au fils premier né, d’Stammhalter (le gardien de la lignée) pour garder le nom. De ce fait plusieurs générations portaient le même patronyme désignant ainsi naturellement la maison : S’Breumters (demeure des Brumbter). La méthode était simple mais souvent insuffisante pour déterminer avec précision une maison au regard des nombreuses homonymies présentes au village. Pour les différencier on avait recours au prénom, S’Kleinhaense et S’Kleinmichels en est un exemple.  Cette pratique était d’autant plus pertinente qu’on avait l’habitude d’attribuer le prénom du père au premier fils né dans la famille, si bien qu’il n’est pas rare de trouver, dans les registres de l’état civil, le même nom et le même prénom portés sur plusieurs générations.

- la profession : Elle se transmettait très souvent de père en fils désignant ainsi la maison (S’Schmetts maison du forgeron en fait du maréchal-ferrant).  Pour départager les maisons abritant la même profession il suffisait d’ajouter un prénom (S’Wewers et S’Wewermichels pour les tisserands).
Remarque :  S’Kehferdannys est un cas particulier correspondant à l’assemblage d’une origine (venant de S’Kehfers) et d’un nom (Denny).

- d’une deuxième profession : S’Herde (berger) et S’Herdeschnieders (berger et tailleur d’habits).

A partir de ces éléments, certains noms s’imposaient naturellement, tandis que l’origine d’autres était plus difficile à trouver voire impossible à déterminer.

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